L’association des bassins versants du lac Heney a le plaisir de vous faire parvenir par courriel, la première édition de son bulletin. Nous prévoyons vous le livrer, à votre adresse électronique, trois fois par année. Il vous tiendra au courant des nouvelles locales et des derniers résultats du programme des lacs. J’aimerais remercier tous ceux qui ont collaboré à sa publication.
Le président vous invite
Par Roger Larson
Le conseil d’administration de l’association s’est concentré sur le progrès de la qualité de l’eau dans les bassins versants. Les bassin versants du lac Heney sont une zone écologiquement fragile. Il a un niveau d’échange d’eau très bas. Ça lui prend six ans pour remplacer son eau, comparée à six ou sept fois par année pour plusieurs lacs. Bien que la crise liée à la pisciculture soit derrière nous, de nouveaux défis nous attendent.
D’abord nous avons un besoin urgent de nouveaux bénévoles et de l’appui des anciens. Nous réorganisons nos comités pour répondre aux défis auxquels l’association fait face aujourd’hui. Nous avons établi deux nouveaux comités, un pour la communication et l’autre pour le recrutement. Nous avons renforcé le programme des capitaines de baie. Souvenez-vous de la trousse d’information et des affiches préparées par le groupe des capitaines de baie le printemps passé. Malheureusement, la coordonnatrice du groupe, Mme Elaine MacDonald nous a quitté et nous sommes donc à la recherche d’un ou d’une remplaçante. Nous vous encourageons à visiter notre site web et à vous inscrire comme bénévole pour appuyer l’association.
En quoi votre adhésion est-elle importante?
Parce qu’on parler au nom des propriétaires à nos voisins, invités et municipalités au sujet des questions reliées aux bassins versants. Bien que la qualité de l’eau de notre lac est stable pour le moment, elle est stable à un niveau plus élevé pour certains éléments tel le phosphore nutritif. Les lacs Desormeaux, Barbue, Noir et Vert de notre bassin versant font aussi face à des problèmes en termes de qualité de leur
eau.

D’autres questions nous préoccupent : le développement résidentiel, les espèces sauvages, la faune, la flore et la protection des rives. Ces questions surgissent souvent ensemble. Elles ont un effet sur la qualité de l’eau, parfois elles aident, parfois elles nuisent.
Les nouveaux dévelopments résidentiels nous mettent à l’épreuve et nous rappellent qu’il est important de protéger les berges et le littoral. Il nous faut être vigilants au sujet des fosses septiques, nouvelles ou anciennes et du sillage laissé par les gros bateaux à moteurs. L’enjeu est la restoration de l’habitat des poissons .
Nous avons énuméré les défis auxquels nous faisons face, mais il y a aussi des possibilités qui se présentent. L’an dernier, nous avons rencontré le maire de Gracefield pour discuter de la possibilité d’avoir une piste de randonnée pédestre dans le secteur du lac Mud. Nous voulons restaurer la portion du citoyen sensibilisé aux défis environnementaux et le programme d’accompagnateur pour faire valoir l’importance de protéger la qualité de l’eau de nos lacs.
Bénévoles recherchés !
Nous envisageons de renouveler nos activités, telles que le programme de scientifiques citoyens et de randonneurs, afin de démontrer l’importance de la qualité de l’eau. Nous allons maintenir le programme de bouées pour identifier les dangers cachés. Nous explorons un autre système de bouées pour identifier les lits d’algues, les eaux profondes et la présence d’algues nuisibles comme le myriophylle à épis.
Nous vous encourageons à vous porter bénévoles pour une de ces initiatives, ou devenir membre du groupe des capitaines de baie, ou encore comme personne-ressource auprès de la communauté.
Nous vous invitons à venir au BBQ prévu pour le 23 juillet à 10.30 et à visiter notre site web pour de plus ample renseignements, ou encore mieux, à vous inscrire comme membre de l’association. Vous pouvez aussi nous suivre sur facebook à l’adresse du site web.
Mise à jour du comité des sciences
Par Tom Mckenna
Formellement, le comité des sciences fait partie du BVLH. En revanche, de façon informelle et de facto le comité des sciences joue un rôle majeur en informant la fondation du lac Heney (FLH) sur la surveillance du lac, la protection environnementale et l’éducation. Les dépenses les plus importantes de la fondation, qui varient entre environ 50,000$ à 60,000$ par année et vont à la firme Kilgour et associés pour le travail extrêmement précis de l’évaluation de la qualité des eaux du lac.
La fondation du lac Heney (FLH) a été fondée pour gérer le processus de remédiation du lac avec les fonds obtenus à la suite du règlement d’une action collective envers la province de Québec. La fondation gère aussi les dons sous forme d’argent ou de propriétés afin d’assurer la protection du lac Heney dans l’avenir. Elle est légalement et organisationnellement séparée de l’association pour la protection du lac Heney qui inclus les lacs des bassins versants du lac Heney.
Veuillez lire l’information sur la FLH à : https//bvlacheney.ca/foundation/
En général, nous croyons que la qualité du lac Heney s’est améliorée de façon significative depuis le traitement en novembre 2007. Regardez le vidéo sur le traitement à :
Cependant, les fluctuations sont considérables, alors l’approche générale est de continuer à le surveiller afin de détecter les signaux d’alarme si l’eau du lac commence à se détériorer.
De plus, nous sommes inquiets au sujet des lacs tributaires tels le lac Desormeaux, dont la qualité de l’eau est pauvre. Donc, la question de l’heure est quel, s’il existe, type de remédiation devrait être effectué afin de faire une recommandation.
De plus nous travaillons avec notre consultant, afin de déterminer quelles analyses doivent être effectuées afin de soumettre une recommandation.
Le bassin versant du lac Heney possède un système chimique complexe, avec les impacts saisonniers et irréguliers du soleil, les précipitations, le vent, écoulements, ruissellement des fosses septiques, la coupe du bois locale etc. Une des décisions prise récemment fut de réduire la fréquence et l’envergure des échantillons pris chaque année afin réduire les frais annuels de notre consultant Kilgour et associés.
Nous faisons la surveillance des sédiments au fond du lac puisqu’il y a un aller-retour intéressant du phosphore lié au fer dans les sédiments, ce qui détermine la quantité d’oxygène dans les profondeurs de l’eau. Cela nous fourni aussi un record historique du ratio fer- phosphate qui est un élément déterminant du potentiel de libération du phosphore dans le lac.
Cependant, nous maintenons notre surveillance du lac Heney et avons augmenté la surveillance des bassins versants – dans leurs propres intérêts mais également parce qu’ils sont tributaires du lac Heney.


Le comité des sciences participe au Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) du gouvernement du Québec. Ceci exige que le comité doive prendre des échantillons de l’eau trois fois au cours de l’été et mesurer la transparence deux fois par mois. Vous pouvez lire les rapports ici :
- Lac Heney
- Lac Desormeaux
De plus, nous faisons la surveillance de l’oxygène et de la température des lacs Desormeaux et Heney à diverses profondeurs. Cette caractérisation additionnelle vient étayer les données recueillies par Kilgourn et associés. Vous pouvez visionner le vidéo qui explique notre technique d’échantillonnage de l’eau :
Renouvelez votre abonnement à l’association/devenez un nouveau membre en 2023-24
Antony VanDuzer
Votre abonnement à l’association sert à appuyer ses activités et vous donne le droit de parole au niveau de nos activités. Plus il a de membres, meilleure sera notre position pour défendre vos intérêts.
De plus, l’abonnement vous donne le droit de voter lors de la réunion annuelle de l’association le 23 juillet 2023 (incluant breuvage et nourriture). Comme par le passé, l’abonnement reste à $35.00. Si vous êtes membre, veuillez renouveler votre abonnement pour 2023-2024, Et si vous n’êtes pas encore membre je vous encourage à le devenir. Nous avons besoin de vous.
Les membres et les aspirant-membres peuvent régler leur abonnement en allant sur le portail du site web de l’association. L’abonnement est ouvert aux propriétaires riverains avec accès légal au lac Heney et aux bassins versants, leurs épouses, partenaires et enfants.
Paiment préferré par e-transfer
finance@bvlacheney.ca
Par cheque, libellez à l’ordre de
“Association pour la Protection du Lac Heney”
Postez à l’adresse suivante:
Bassin versant du Lac Heney Watershed
29 Remembrance Cr,
Ottawa, Ontario
K1G 6P6
Sillage de bateaux et érosion des berges
Par Christine Ouellet
Vous vous préparez à faire vrombir votre moteur et à donner un bon coup sur l’accélérateur afin de tirer le skieur nautique attaché derrière vous, dès que vous aurez dépassé les 30 mètres de la berge, bien loin des baigneurs et des autres bateaux. Vous savez que vous êtes responsable des dommages que votre sillage peut causer aux personnes, baigneurs, plongeurs, canotiers, kayaks ou quais.
Vous êtes en train de vous conditionner mentalement, l’adrénaline monte en vous et vos deux pieds sont
bien rivés dans le fond du bateau. De la main, vous poussez l’accélérateur au maximum. Une vague va bientôt naitre sous votre bateau et laisser un sillage derrière vous.
Vous jetez un coup d’œil au skieur derrière vous. Un moment de plaisir, mêlé d’un peu d’anxiété vous envahi. Tout le monde à bord est surexcité, le skieur s’est levé sur ses skis et se prépare à surfer et à faire du slalom dans le sillage que vous laissez derrière vous. Vous ressentez tous en vous-même, une grande sensation d’adrénaline.
Mais, peut-être n’avez-vous pas pensé à l’érosion et malheureusement l’histoire n’est pas terminée sur la
berge. Ou bien au petit canot, ou au petit bateau de pêche dans une anse tout près.
Sur la berge et le littoral, la microscopique végétation riparienne et les minuscules créatures qui viennent à peine de naitre et qui s’accrochent à de petits brins d’herbe marins sont dérangés. Pour eux, l’histoire est finie avec l’action répétée des vagues qui viennent brutalement s’abattre sur la rive, dans le sillage des bateaux. Graduellement et tranquillement, le sol qui les abritait et les retenait s’effrite et leur habitat est détruit.
Le sillage des bateaux produit l’érosion des berges. L’érosion est le résultat incrémental, cumulatif, de l’action des vagues sur la rive. Il peut être de cause naturelle ou provenir d’un processus externe. Sous l’action des vagues brutales qui s’abattent, les sols de la berge sont dénudés et les sols sont par le fait même, transportés ailleurs.
S’il vous plait, surveillez votre vitesse près des rives et soyez conscient que les animaux et la végétation
comptent sur votre bienveillance pour soutenir la vie.
- https://www.marinfo.gc.ca/Doc/Erosion/Erosion_des_berges_Fr.pdf
- https://www.planstlaurent.qc.ca/fileadmin/site_documents/documents/PDFs_accessibles/Erosion_201_f_FINAL_v1.0.pdf
- https://foca.on.ca/wp-content/uploads/2014/06/Watching_Your_Wake_for_use_by_other_lakes.pdf
- https://www.rvca.ca/stewardship-grants/shoreline-naturalization/benefits-of-a-natural-shoreline
Poissons sous pression
Par Christine Ouellet
Dans le monde de la pêche, il est reconnu que les variations de pression atmosphérique provoquent des
changements majeurs sur les poissons et leur habitudes alimentaires. Un autre type de pression d’une tout autre nature concerne l’eutrophisation de leur habitat.
Comment les poissons s’adaptent-ils aux changements de pression barométriques?
Les poissons ressentent les changements de pression à travers leurs vessies natatoires, et ce, bien avant les humains. Les poissons avec leurs larges vessies sentent rapidement quand la pression de l’air baisse parce qu’il y a moins de pression sur leur vessie. Et lorsqu’il y a moins de pression sur leur vessie, elle augmente de volume, ce qui rend les poissons inconfortables. Ils soulagent leur inconfort en descendant plus bas dans la colonne d’eau ou en absorbant plus de gaz dans leur vessie.
Stratégie d’alimentation
Selon Lawrence Gunter, les poissons le ressentent lorsqu’une zone de basse pression arrive. Juste avant que la tempête frappe, ils passent à une phase d’alimentation agressive. Lorsque la tempête arrive, et que la pression descend au plus bas, ils cessent de se nourrir. Ils se renferment. C’est le changement de pression atmosphérique qui déclenche leur comportement agressif. Ça leur prend trois jours de pression stable pour se réajuster au nouveau système de pression et égaliser leurs vessies natatoires.
Comme il y a moins d’oxygène dans l’eau froide, certains poissons tendent à préférer les eaux plus chaudes et dans nos lacs, on va les retrouver plus souvent du côté nord du lac que du côté sud. Ceci est dû à la position du soleil où il y a plus d’ombre au sud et l’eau a tendance à être plus froide.
Eutrophisation de leur habitat
Des éléments tels la diminution du niveau d’oxygène, une augmentation de la température de l’eau et une baisse du niveau de clarté de l’eau sont des indications que l’eutrophisation de leur habitat commence à prendre place. Lorsqu’elle atteint un niveau critique, les poissons ne peuvent pas survivre. Alors, comment s’adaptent-ils? Et qu’arrive-t-il lorsqu’ils ont nulle part où aller? Leur population va décliner et ils vont éventuellement faire face à l’extinction. Quel triste sort.
La stratégie d’alimentation est basée sur une interview avec Laurence Gunther lors du salon nautique d’Ottawa en février 2020. Voir Infolettre : https:// bluefishcanada.ca/
Les vestes de sauvetage sauvent des vies lorsque vous tombez à l’eau soudainement
Par Christine Ouellet
Au Canada, la loi exige que vous ayez une veste de sauvetage ou un vêtement de flottaison individuel (VFI) dans votre embarcation, pour chaque passager. Ceci inclus aussi les kayaks, les canoés et les planches à pagaie.
Cependant, il est étrange que la loi néglige de mentionner que vous devez le porter en tout temps. Si votre bateau chavire, à quoi vous servira votre VFI ou veste de sauvetage au fond du bateau, si vous êtes projeté soudainement dans l’eau, désorienté, rencontrez des difficultés à respirer et que vous avalez de l’eau?
Pour nous amuser, à la fin d’une magnifique journée de voile sur notre petit Laser, nous avions l’habitude de bruler le reste de notre énergie en faisant chavirer le bateau et en le ramenant, encore et encore. Nous éprouvions du plaisir à être projetés par-dessus bord, devenir mouillés, ou essayer de se tenir en équilibre sur la coque ou la quille alors qu’elle était perpendiculaire à la surface de l’eau.
Même si nous étions déjà mouillés et dans des eaux relativement chaudes, je me souviens comment je me sentais au moment de perdre le contrôle alors que le bateau chavirait; le choc de perdre mon équilibre, glisser et éventuellement être aspiré par l’eau. Je me souviens du bref sens de désorientation lorsque mon corps glissait sous l’eau.
Tomber d’un bateau ou d’un quai, ce n’est pas comme plonger : vous êtes surpris, vous devenez instable,
vous perdez votre équilibre, vous ne pouvez plus vous accrocher à quoi que ce soit. Vous êtes en chute libre, et c’est facile de paniquer; comme vous descendez, cela prend quelques secondes pour réaliser où vous êtes et regarder vers le haut pour nager vers la surface.
Dans ces circonstances, il est bon de savoir que votre veste de sauvetage ou votre VFI vous ramènera à la surface et vous sauvera la vie. Initialement publie dans Rideau Ripples, le bulletin électronique de l’escadron d’Ottawa et dans le Sports Energy News de Cornwall
Les paysages naturels, un jeu d’enfant
Par Christine Ouellet
Il est facile d’adopter un modèle de paysage naturel au chalet. Planter des fleurs sauvages requiert peu d’entretien. Vous pouvez planter de la végétation sauvage, des plantes indigènes, tel l’asclépiade incarnate et des buissons sur la berge, vous pouvez graduellement réduire l’espace gazon au minimum, réduisant ainsi le tâche de le tailler la fin de semaine venue.
Vous allez pouvoir ainsi relaxer et vous détendre tout en écoutant le chant des oiseaux, le martèlement des grands pic-bois acharnés gobant des insectes, le vent agitant doucement les feuilles des arbres et le bruit des vagues venant mourir sur la berge entre les buissons; ou encore la pluie qui martèle votre toit de tôle.
Vous pouvez planter l’asclépiade sur vos berges. C’est sur cette magnifique plante indigène a fleurs odorantes rose foncé sur laquelle se reproduit le papillon monarque et qui attire papillons, polinisateurs et colibris. Ou bien, vous pouvez aussi semer de la chicorée, de la verveine bleue ou des marguerites sauvages.

Colloques et conférences
Québec
L’organisme RAPPEL, (regroupement des associations pour la protection des lacs et de bassins versants) a tenu un colloque sur l’EAU les 30 – 31 mars 2023. Le but était de réunir les personnes impliquées dans la protection des lacs et leur offrir de l’information pratique quant aux défis qu’elles rencontrent.
Ontario
WATERSHED Canada tenait une webinaire gratuit orienté sur la participation de la science communautaire au programme de gérance de l’eau douce, afin d’augmenter les connaissances sur les espèces locales, les conditions environnementales et comment contribuer aux observations.
Leur programme incluait les thèmes suivants : Aimez votre lac; Les contours sauvages; l’habitat du poisson, Gérance communautaire de l’eau douce; Planifiez nos berges; Programme de découverte de la nature. https ://watersheds.ca
Annonces
- BBQ et Réunion générale – le dimanche 23 juillet a 10.30 au Centre communautaire Lac Ste-Marie
- Projet Asclépiade Incarnata pour les berges – Distribution de graines de semence d’asclépiade visant à restaurer et améliorer les berges et autres terrains. Promotion de l’association afin d’attirer de nouveaux membres et aider les anciens à renouveler leur abonnement.
- Fête des voisins, Lac Ste-Marie le 3 juin, de 12.00 – 17.00
- Marché des Saveurs, Gracefield 16 juin de 12.00 – 17.00
- Watershed Canada organise “Lake Links” un atelier d’un jour en octobre 2023
- Mont Tremblant, Forum national sur les lacs, 7-8 Juin 2023 : Y plonger pour mieux les comprendre https://crelaurentides.org/forum-national-sur-les-lacs-2023-y-plonger-pour-mieux-les-comprendre/